Henri Girard
Auteur de romans et de nouvelles

Les secrets du Club des Six

Un hommage à l’enfance et une ode à la différence

Prix de l’Orvanne littéraire décerné par le Rotary International 2016

Début des années soixante. Un village perdu dans la campagne. Maryse Labasle, la nouvelle institutrice, arrive avec son fils François dans le chaud silence de juin. François garde pour lui la douleur d’être séparé de son père. Jamais il n’en dira mot. Pour l’heure, il s’ennuie et joue aux billes tout seul.

Heureusement, d’autres enfants… Michel, sauvageon fagoté comme l’as de pique, accompagné de son corniaud baptisé Lechien. Et puis Betty et Roselyne, des jumelles un peu nunuches. Enfin Marsel-Claude, avec un « s », alias Garcille, mi-fille mi-garçon, lunaire, bizarre… On ignore tout de ses origines, à moins qu’on préfère ne pas en parler. Que cache ce silence ? Pourquoi se taire ?

Les enfants, eux, sont dépourvus d’états d’âme. Ils vont chercher à savoir. Et c’est au sein de leur Club des Six qu’ils partiront en quête de vérités…

Il tenait à cœur depuis longtemps à l’auteur de rendre un hommage à Enid Blyton et aux aventures du Club des Cinq qui enchantèrent son enfance et lui donnèrent l’envie de raconter des histoires à son tour.

Editions de la Rémanence : 2015

Presse, blogs, retours lecteurs

Je viens de terminer votre roman et j’en ai encore le sourire aux lèvres. J’y ai retrouvé l’odeur de l’herbe au soleil et le goût des roudoudous, j’ai revu la table en Formica de la cuisine familiale, la télé Grandin de ma grand-mère, revécu les jeudis avec les petits voisins, les balades à trois sur un vélo… Bref ce fut un bon moment de lecture. Merci.

Nicole Ligney, romancière

J’ai à peu près tout aimé, le style, l’humour, l’ironie bienveillante, un certain cynisme, et surtout la justesse dans l’évocation des sentiments et des ressorts animant chacun des personnages.
Tu les décortiques avec classe, sans méchanceté, et tu nous les fais comprendre par petites touches au fil des pages.
Tu finis même par nous faire compatir au triste destin de Victor, beau tour de force.
On est loin des bons sentiments et de la pensée « prêt-à-porter » dont nous devons nous méfier dès qu’on tape une ligne.
Bon, bref… Un bouquin dans lequel j’irai repiocher des passages qui m’ont ému, fait rire, fait réfléchir… Donc un vrai bon bouquin !

Christophe Courouge, romancier

Ayant baigné une grande partie de mon enfance dans les célèbres histoires du Club des Cinq, j’ai tout de suite été séduite par le concept de ces enfants qui essaient de s’identifier à eux et de vivre leurs aventures.

Land of book, blog

Nous voilà plongés en 1960, dans un village de campagne profonde où nous suivrons les aventures d’un groupe d’enfants qui reformeront, à l’instar des héros de la collection rose, un club, fruit de l’imaginaire en culotte courte. Impossible de passer à côté de la relation avec le club des cinq d’Enid Blyton dont l’auteur ne se cache pas, au point de l’inviter dans son roman.

Les héros grandiront, les personnalités s’affirmeront. Le lien entre eux, même s’il évolue, les unira toujours, les aidant à percer les secrets des adultes, des filiations et des naissances, quand viendra l’adolescence… C’est là que s’arrête le lien avec Enid Blyton (..)

J’ai lu « Les secrets du Club des Six » de Henri Girard. J’ai rajeuni de 50 ans. Je vais le dire à mon esthéticienne et je vous le dis à vous aussi. Il me laisse l’image d’une joue d’enfant, douce et rosée.

Il est rempli d’une humanité à fleur de peau et d’êtres en devenir. Il sent la campagne. Il est multicolore.

J’ai ralenti ma lecture pour ne pas finir trop vite. J’aurais aimé que ça dure encore. Une cure de jouvence ça se déguste. Voilà le verbe ! J’ai dégusté Les secrets du Club des Six.

Merci Monsieur Girard.

Elisabeth Loussaut, romancière

Je viens de terminer ce chouette roman. Moi qui n’ai jamais lu Le club des Cinq, j’aurai au moins lu celui des Six. J’ai passé mon temps à essayer de comparer ces petites ou plus sérieuses aventures avec celles que nous tentions de mettre en place dans mon village de Haute-Vienne.

Et il m’a semblé que le bonheur à ressusciter tout ça, ne pouvait qu’en arroser tes lecteurs. Au moins ceux qui ne sont pas trop bœufs, qui ont conservé un minimum de respect pour leur jeunesse.

Et en plus, de très belles trouvailles stylistiques, de belles formules, etc.

Bien joué !

Jean Colombier, écrivain (Prix Renaudot)

Maryse est arrivée avec son fils, François, pendant l’été dans un petit village rural non loin de la mer. Institutrice, il lui reste peu de temps pour préparer la rentrée. Ils sont arrivés à deux, son époux s’est évanoui dans la nature alors qu’ils sont en instance de divorce ce qui était encore singulier et guère populaire au début des années soixante. François ne dit rien, ne laisse rien paraître, accepte même l’arrivée de Pierre mais cette séparation lui pèse. Heureusement, rapidement, il s’entourera d’autres enfants et ses lectures vont l’inciter à fonder un nouveau club, le Club des Six cette fois. Même Dagobert est là, un peu vieux certes mais présent et prêt au combat ! Et évidemment, François prend la tête de la troupe : Michel admiratif de François, l’étrange Marsel-Claude et les deux jumelles Betty et Roselyne adhèrent à ses projets. Et à force de chercher, les aventuriers vont découvrir de lourds secrets que le village tentait d’oublier. Leur amitié pourra-t-elle y résister ? L’usure du temps ne va-t-il pas distendre les liens ? Henri Girard nous offre un nouveau roman aux personnages attachants et si humains, la tension va crescendo et le rythme de lecture s’accélère page après page. Un bel hommage à l’enfance et un mixte réussi entre « Jubilé » et « Droit devant toi » ».

Max Buvry, librairie Vaux Livres à Vaux-le-Pénil

Horizons régions, 24 juillet 2015

Henri Girard fait partie de ces auteurs qui vous touchent au plus profond de vous-mêmes, qui n’ont pas leur pareil pour raconter et rendre hommage à la littérature Française et qui s’attachent à travailler leurs personnages avec le plus grand soin. Sa plume est remarquablement travaillée, fine et délicate. Il nous replonge ici dans l’atmosphère des ouvrages d’Enyd Blyton qui ont enchanté notre jeunesse et relate une merveilleuse histoire d’amitié dans un temps qui n’est plus. Le lecteur voyagera au cœur de l’enfance, le temps de l’innocence, des rires, des joies et des peines. L’émotion est toujours parfaitement retranscrite.
Une véritable bouffée d’oxygène en ces temps sombres et douloureux.

Les polars de Marine, blog