Au début de la Deuxième Guerre mondiale, Jirotka a trente ans, travaille pour le journal Lidove noviny et commence à écrire Saturnin, un roman frais, distrayant et, en même temps, intelligent, mais à l’humour… plutôt anglais que tchèque : élégant, mais un brin sec, sarcastique. Un roman qui est aussi une parodie réussie de différents styles littéraires. Son histoire ? Un gentleman pragois engage un domestique hors du commun, Saturnin. Sa fantaisie sans bornes lui permet d’aider son maître et ses amis, des petits bourgeois, dans chaque situation, aussi précaire soit-elle. Saturnin sort en 1942, et cette « cure de bonne humeur » que Jirotka ordonne aux lecteurs tchèques, dans cette période difficile, a un effet immédiat : le livre devient un best-seller.