J’ai fait fi de mes illusions
Mon cœur est un traîne-partout
Vais à la chasse aux cendrillons
je suis pousse-cailloux
Je n’ai que la paille pour couche
Souris aux étoiles d’août
Éloigne d’une main les mouches
Je suis pousse-cailloux
De folles vierges hantent ma tête
Mes yeux me font un air de fou
Je vis une semi-retraite
Je suis pousse-cailloux
Je maraude en des paysages
Silencieux sous mes pieds sioux
Nul ne sait rien de mon passage
Je suis pousse-cailloux
Qu’est devenue ma Madelon
Mes doigts cherchent son charme fou
Serrant la fleur unique don
À son pousse-cailloux
Sur mer je mène mon bateau
Colombe fière hissée en proue
Ses ailes éventent mes sanglots
Je suis pousse-cailloux
À terre je mêle mon eau douce
À la poussière de mes joues
M’essuie en pleurant sur la mousse
Je suis pousse-cailloux
Je fus, je suis et je serai
Pauvre minable sans le sou
Le cœur gonflé de chagrins vrais
À vie pousse-cailloux
J’aime beaucoup. Bien rythmé.
Merci Claude. J’ai retrouvé ce poème qui dormait parmi d’autres. Il a cinquante ans ! Ça ne nous rajeunit pas !
Je like 😉
Thank you sir !