Tout d’abord, l’Antigone, elle empêche son père de se trucider, son père qui s’est crevé les quinquets pour expier ses crimes. Elle le conjure de faire cesser la guéguerre entre ses deux rejetons, donc frangins, mais il préfère que ce soit sa meuf, Jocaste, donc la daronne d’Antigone, qui s’y colle.
Celle-ci tente de raisonner Étéocle et Polynice, les frérots. Peau de balle et variété, elle se plante et les deux frères se zigouillent à l’issue d’un duel. Jocaste s’en surine de chagrin, malgré les efforts d’Antigone, sa fillotte, pour l’en dissuader. Antigone, quasi désintégrée, se voit requinquée par Hémon, son cousin qui en pince pour elle. Créon, frangin de Jocaste, tonton d’Antigone et paternel d’Hémon, s’installe sur le trône laissé vacant par les deux frères, clamsés. Il accepte d’enterrer l’un, Étéocle, mais pose son veto pour l’autre, Polynice : niet pour la sépulture.
Alors, Antigone confie à sa sœur Ismène son intention d’enfouir elle-même son frangibus, comme une grande. Créon découvre qu’Antigone lui a fait un petit dans le dos en enfreignant ses ordres. Ça ne lui plaît qu’à moitié. Pour preuve, il l’encage, puis la condamne à mort, malgré Ismène qui s’accuse à la place de sa frangine, celle-ci renaude et refuse. Hémon tentera alors de se faire l’avocaillon d’Antigone auprès de son connard de paternel. Macache walou.
On mène Antigone vers la grotte où elle calenchera de faim. Hémon décide de tenter de délivrer sa greluche. Mais Antigone s’est zigouillée en s’étranglant avec ses propres liens, ce qui provoque le suicide d’Hémon sur le corps même de sa douce alors que Créon, sur les conseils de Tirésias, avait décidé d’absoudre Antigone et d’enterrer Polynice ! À la nouvelle de la mort de son rejeton et de sa dulcinée, Eurydice, la meuf de Créon, s’envoie ad patres. Et au roi Créon ne restent que les yeux pour pleurer. Voilà, c’est fini. Simplissime, non ?
Si au lycée, on apprenait l’Antigone, version Henri Girard, c’est sûr qu’il y aurait moins de chahut… mais plus de rires.
Au moins, ils auraient écouté.
sylvie
Eh bien, figure-toi qu’une amie professeure de français dans un collège, qui aborde Antigone avec ses 3e, va leur lire ma « synthèse »!